meilleures ennemies Ҩ cassiopée & marylis

Les rayons du soleil tapaient très forts sur les vitres teintées de la chambre de Marylis. La chaleur se faisait sentir tout doucement, et tout personne qui se trouvait à l'intérieur à ce moment là pouvait complètement étouffer, mais Marylis avait pris l'habitude de se sentir oppresser à l'orphelinat, du coup, ça ne lui faisait plus rien de se retrouver dans un attroupement poussée dans tous les sens, ou même dans une chambre où tout était fermé et où la chaleur prenait le dessus.

Assise devant son bureau, elle méditait, la main droite sur le clavier et l'autre main soutenant sa tête. Ce fut le son de Windows Live Messenger qui la sortit de ses pensées, son amie qu'elle avait rencontrée via internet et qui se passionnait également pour la musique venait de répondre à son message. Depuis environ une heure, elle discutait de tout et de rien concernant les groupes actuels tels que Muse ou Les Plasticines. Elles critiquaient, partageaient leur point de vue, et en même temps, elle parlait de leur cours et de leur passe-temps sans jamais évoquer l'université qu'elles fréquentaient. Elles avaient l'habitude de discuter des heures et des heures durant sans jamais se fatiguer, ni perdre le fil de la conversation, toutefois, aujourd'hui, Marylis devait partir plus tôt pour rendre visite à une mariée complètement hystérique qui avait demandé à la voir pour parler de l'organisation de son mariage prochain. Du coup, quand son portable lui signala qu'il était temps pour elle de partir, elle dit au revoir à son amie, ferma son ordinateur portable et attrapa son sac argenté où étaient disposés en vrac toutes ses affaires. Elle prit son portable qu'elle glissa dans sa poche et les clefs de la maison. Elle sortit de l'appartement, ferma la porte à clef et prit les escaliers pour arriver au plus vite en bas, dans les étouffantes rues de New York.

Marchant lentement, et profitant du soleil, elle retardait au mieux l'échéance de la rencontre avec cette abominable mariée. Étant simplement l'assistante de l'organisatrice en chef, Marylis se devait de répondre à tous les ordres sans broncher. la directrice avait sûrement dû déjà se rendre compte du caractère capricieux de la jeune femme, voilà pourquoi elle avait envoyé Marylis. Cette dernière ronchonnait déjà à l'idée de devoir supporter les jérémiades d'une future mariée, sans compter que tout le monde commençait à appeler des taxis et à klaxonner de partout en raison des embouteillages. Du coup, le bruit et la chaleur commençaient clairement à monter à la tête de notre jeune blondinette qui risquait très bientôt d'éclater ... Se déplaçant maintenant dans les zones où il y avait de l'ombre, elle activait un peu le pas pour ne pas arriver en retard à son rendez-vous, seulement, à ce moment-là, quelqu'un la percuta et Marylis, déjà quelque peu susceptible, s'énerva en éclat :

Mais c'est pas possible ! Vous pouvez pas faire attention ?

(h.s : ne sois pas trop exigeante ça fait six mois que j'ai pas rp, d'habitude je faisais plus, mais là, c'est assez léger ... au moins ça te désespérera pas)

“ keep holding on „

Cause you know I'm here for you

Assise sur le rebord de la fenêtre, un livre dans les mains, Cassiopée laissait les rayons du soleil s’écraser contre son visage. Le ciel était bleu et complètement dégagé. C’était une belle journée, une trop chaude journée. La chaleur en devenait pesante et la demoiselle pouvait sentir sa chair qui commençait à chauffer. Déjà blanche de peau de nature, Cassiopée est très sensible au fait de se faire dorer au soleil. Chaque année, elle n’y échappe pas et elle se retrouve avec d’énormes coups de soleil sur le visage. C’est alors qu’elle décidait de descendre du rebord de sa fenêtre pour venir se placer sur sa chaise de bureau, gardant sa fenêtre entrouverte.

Cela faisait maintenant plus d’une heure qu’elle discutait sur Windows Live Messenger avec une amie qu’elle avait rencontré sur Internet grâce à leur point commun : La musique. Au début, les deux demoiselles parlaient beaucoup sur des sites et forums avant de s’échanger leurs adresses. Ces deux là étaient passionnées et n’hésitez pas à divulguer leur point de vue sur des groupes d’actualités et même, faire découvrir des artistes encore dans l’ombre. Tellement prises dans leurs débats, elles n’avaient pas eu le temps encore de parler de l’université qu’elles fréquentaient ni même de leur nom. Tout ce dont elles pouvaient connaitre, c’est le pseudo. Après tout, Cassiopée appréhendait quelque peu si une possible rencontre devrait se faire. Qui sait qui peut réellement se cacher derrière un ordinateur ? La vie nous joue parfois de mauvais tour. Son amie lui informait qu’elle devait s’absenter puis Cassiopée la vit déconnecter.

Au final, cette rupture de discussion avec son amie d’internet lui donnait l’occasion d’aller terminer son exposé de physique à la bibliothèque. Il est vrai que ce n’est pas tellement l’endroit rêvé où passer ses après-midi par un temps pareil mais ces notes étaient très importantes également. Quelques heures sur tout un été, ce n’était pas la mort. Une fois terminée, ou du moins une grande partie faite, Cassiopée se dirigeait vers le chemin qui menait à son appartement. C’est alors qu’une demoiselle la percutait de plein fouet. « Oh pardon ! » S’excusait-rapidement Cassiopée. Malheureusement, la personne en face d’elle était d’une humeur plutôt nerveuse et agacée. Celle-ci lui envoyait une réplique remontée. C’est lorsque Cassiopée relevait les yeux en direction de la fameuse voix qu’elle reconnu la personne et finalement, elle ne fut pas tellement surprise de sa réaction. « La rue n’est pas toute à toi, il arrive parfois que des gens se bousculent. Et toi, tu n’aurais pas pu m’esquiver ? Par ailleurs, je me suis excusée. » Soupirait-elle. Ses feuilles d’exposées s’étaient étalées sur le sol et Cassiopée s’empressait de s’agenouiller pour les ramasser. Elle n’aurait plus qu’à les recopier au propre maintenant…

[Je suis désolée aussi, ça pas très longtemps que je m'y suis remise au rpg ^^]

Meilleures ennemies

L'atmosphère était de plus en plus étouffante, les cadres et les salariés sortaient peu à peu des gigantesques buildings et commençaient nettement à abonder dans les rues. Tout le monde se bousculait, certains tentaient d'attraper un bus, d'autres couraient pour avoir un taxi en premier, d'autres encore se poussaient pour accéder à la première rame de métro, et enfin, les derniers marchaient d'un pas précipité dans les rues pour rejoindre au plus vite la climatisation de leur maison. Tout était si bruyant, et le soleil était encore si élevé dans le ciel que l'on ne se risquait peu à lever le visage vers l'astre doré.

Marylis faisait partie de ces petits pressés, mais elle, elle ne voulait pas rentrer très vite chez elle, quoi que si ... mais pour l'instant, elle devait déjà arriver chez sa cliente et c'était cela le plus urgent. En regardant sa montre, elle s'aperçut qu'elle était déjà en retard de cinq minutes et le carambolage qu'elle venait d'avoir n'arrangeait pas du tout les choses. C'est pour cette raison qu'elle n'était pas d'humour à s'excuser, ni à vouloir faire la fille très polie qui remet toute la faute de ce petit incident sur ses épaules. De plus, le regard se soulevant lentement, Marylis vit alors apparaître sous ses yeux sa pire ennemie, une fille complètement superficielle, totalement détestable, qu'elle avait beaucoup de mal à supporter. De plus c'était une rivale de l'autre université. Et quel est son pitoyable petit prénom ? A. Cassiopée Raymonti ! Marylis dévisagea la jeune femme de la tête au pied. Elle n'avait pas changé depuis la dernière fois qu'elle l'avait vu la semaine dernière et elle répugnait toujours autant notre jeune harvardienne. Elle fit une grimace quand Cassiopée se rendit également compte de la malheureuse personne qu'elle venait de bousculer. Reprenant sa nature mesquine et totalement impolie, Marylis se fit insulter de tous les noms :

CASSIOPÉE ♥ La rue n’est pas toute à toi, il arrive parfois que des gens se bousculent. Et toi, tu n’aurais pas pu m’esquiver ? Par ailleurs, je me suis excusée.
MARYLIS ♥ Mais tu te crois toute gentille toute jolie parce que tu t'es excusée ? Bah dans ce cas excuse-moi ! ...

Marylis avait parlé d'un ton sarcastique et peu habituel. Elle n'avait pas l'habitude de jouer la petite garce, mais Cassiopée était allée trop loin cette fois. Même si c'était pas volontaire, pour Marylis c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Rien qu'à penser à toutes les mauvaises choses que Cassiopée pouvait dire de mal d'elle, notre jeune blondinette posa son sac contenant son ordinateur portable sur le sol, se préparant à se défendre et reprit d'un ton hautain et d'une voix imitant celle de Cassiopée.

MARYLIS ♥ Mais de toute façon, comment peut-on accepter des excuses d'une fille qu'on n'aime pas hein ? J'suis qu'une petite peste superficielle, qui s'excuse sans jamais vraiment penser tout ce qu'elle dit, qui méprise tout le monde, qui maltraite les plus simples et qui cherche toujours à rabaisser les autres ... et gnagnagna et gnagnagna.

Marylis la provoquait un peu, mais en même temps Cassiopée l'avait cherchée. L'étudiante de Yale semblait prête à se défendre et Marylis le sentait bien, et d'un coup, sa provocation évanouit et elle regretta un peu ses paroles ... Voyant au loin des policiers qui marchaient tranquillement dans leur direction en discutant, Marylis tenta de se rassurer un peu ...